ACTUALITES
J'ai le plaisir d'annoncer que deux Compagnies représenteront mes textes
Univergate par la Cie Pic'Art théâtre à l'ESpace Roseau Teinturiers, du 7 au 31 juillet à 17h50, relâche les mardis
Mise en scène Renaud Benoit
Univergate sera présenté en avant-première au Studio Hébertot à Paris dans le cadre du Phénix Festival du 3 au 5 juin à 21h00
Une lune de sang dans un ciel de cendre par la Cie Les Artisto'krates à la Tache d'encre, du 7 au 31 juillet à 15h00, relâche les mardis
Mise en scène Stéphanie Slimani
Creétion de Dom Juan le piège
Quatrième opus de mes pièces d'exploration des relations familiales, après Les silences (mère et fille); A une encablure du Styx (mari, femme, mère); Camille et Paul, folie un autre mot pour amour (frère et soeur). Démolition s'intéresse à une fratrie au bord de l'explosion (3H et 1F)
Lundi 6 décembre à 17h30
Pour visionner la vidéo de la lecture
https://videos.opsistv.com/vivons-les-mots-2021
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Amis amateurs de théâtre et autres curieux de genres littéraires et/ou de littérature voici une pièce qui dérange autant qu’elle touche. Quoiqu’elle fasse en tous les cas, on ne peut pas y rester insensible.La pièce raconte l’histoire de Matt, en tous cas son présent … ou plutôt ce qu’il en reste.
Une pièce pour penser le monde vu du Styx
Joueur de football talentueux, il vit pour le foot, ses succès, l’adrénaline qui régente les matchs, la joie qui découle de la victoire. Il vibre sur le terrain, lors des interviews, partout. Le foot c’est sa vie, c’est ce qu’il en dit mais c’est aussi ce que nous disent les retours en arrière dans le passé auprès de sa mère, dressant subtilement en plus un portrait des relations familiales qui viendra éclairer la suite.
Mais il y a autre chose dans la vie de Matt : sa petite amie Cathy, aussi discrète qu’il semble expansif, aussi mesurée et sensible qu’il sera outrageant et incontrôlable, puis Hélène sa mère, qui questionne la mort comme nous le ferions nous-toutes, mères ou parents.
Et au milieu de tous ces regards croisés il y a le climax, le moment où tout bascule et c’est là que la pièce est étonnante car il n’est pas un mais deux et il(s) nous amène(nt) ainsi sur deux tableaux. Ils nous entraînent, sur l’une et l’autre rive du Styx, nous fait hésiter entre l’enfer chez les vivants et celui chez les morts, il interroge ce rapport au corps, au corps absent qui oscille presque indifférent sur ces eaux, aux corps vivants en lutte avec la vie ou l’absence de vie et qui l’appellent sur l’une ou l’autre de ces rives mythiques et inquiétantes.
Le fleuve renvoie alors l’image de soi, de l’autre, de ce qu’il est possible de laisser partir ou de garder. Le théâtre joue son rôle social : et moi que ferais-je de tout ça ? C’est une catharsis qui dérange, qui interroge, qui pousse le débat de ces fins de vie, de celles des vivants autant que celles des morts. C’est une œuvre touchante, qui glace aussi ; qui a la particularité de montrer différentes facettes d’un drame et de ce qu’il est possible d’y mettre de touchant, de dur aussi.
Une pièce à découvrir.
https://conso-mag.com/a-une-encablure-du-styx-de-louise-caron
Aux éditions Les Mandarines
Commande Editions Les Mandarines: La Célestine Louise Caron
Au chevet du théâtre
Dans le recueil collectif Les 20 ans des EAT éditions Les Cygnes
Heureuse que mon texte "Ça pèle dans la tête" sur la médecine moderne soit dans la sélection ANRAT "Molière ça t'inspire".
Il y a eu 39 textes reçus et 19 sélectionnés